La plateforme suisse de lutte contre la contrefaçon et la piraterie « Stop Piracy » informe que selon la plus récente statistique de la Direction générale des douanes, les bureaux de douane suisses sont intervenus en 2013, à 5500 reprises pour retenir des marchandises contrefaites. Les données montrent que 75 % des envois retenus provenaient de Chine, tandis que lors du trafic touristique, les contrefaçons « étaient principalement importées de Turquie ».
D` après la statistique le nombre des interventions annoncées par les douanes reste élevé. C`est important de mentionner aussi que certains cas ne font pas partie de la statistique des douanes, et que parfois il s` agit de rétention de plusieurs articles lors d`une seule intervention (ce qui n`affecte pas la statistique).
Les sacs à main, les sacs de voyage, ou les portemonnaies figurent dans le trafic touristique et le trafic des marchandises de commerce. La statistique révèle aussi que ces articles sont suivis par accessoires comme lunettes de soleil, vêtements et médicaments, qui sont commandés le plus souvent par Internet. Lukas Lüthi, secrétaire central de l’Association STOP A LA PIRATERIE dit: « Il n’existe pas de chiffres actuels sur l’étendue du phénomène et les dommages subis par la place économique helvétique. Mais ce qui est sûr, c’est que les contrefacteurs n’investissent pas un centime dans la recherche et le développement et qu’ils ne paient ni impôts ni redevances sociales. Ce sont des fraudeurs qui portent préjudice à l’économie et qui détruisent des emplois. »
Ces informations mettent en évidence la nécessité d` efforts au niveau international pour pouvoir lutter contre l` industrie de contrefaçon.
Europole et le rapport du début de l`année de L’ONUDC, L’Agence des Nations Unies pour la lutte contre la criminalité, la drogue et le terrorisme, avaient amené, d`après « Stop Piracy », à la conclusion que le business des contrefaçons est « aux mains d’organisations criminelles comme la Camorra, le Yakuza ou les triades chinoises ».